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Les lambris La décoration la plus étonnante de la chapelle Sainte-Noyale sont les lambris peints qui couvrent la totalité de la voûte de la nef, du transept et du choeur. Historique des lambris Cet ensemble date des années 1680-1700. Les auteurs de ces peintures se sont inspirés de gravures d'ornemanistes célèbres du siècle de Louis XIV : Jean Berain (1640-1711), Jean Le Pautre (1618-1682) ou encore Jean Marot (1619-1679). Si les peintres de Sainte-Noyale sont restés inconnus, il semblerait qu'ils aient travaillé dans d'autres lieux aux alentours. Situation des scènes Dans la nef, se lit l'histoire de sainte-Noyale. Des passages de la vie du Christ et de la Vierge sont peints dans les bras du transept et dans le choeur. A la croisée du transept, inscrites dans des compartiments triangulaires, huit saintes ont été représentées. Les passages narratifs s'inscrivent dans des cadres, séparés et soulignés par des grandes frises de motifs végétaux et de couronnes. On y voit aussi des télamons et des cariatides qui semblent soutenir la voute. A différents endroits des anges tiennent des médaillons dans lesquels se distinguent des personnages pas toujours identifiés. Dans la nef, une balustrade et des fenêtres en trompe-l'oeil parachèvent l'illusion de ce décor. Cette décoration aurait été commencée par le choeur en 1685 puis se serait achevée par la nef vers 1700. La légende de sainte Noyale Le cycle narratif de sainte Noyale est la partie peinet la plus importante. Aux six épisodes de la légende ont été rajoutés de deux autres scènes, sans doute pour obtenir une symétrie. Ces nouvelles scènes exaltent les vertus de piété et de charité de la sainte. Les épisodes sont présentés ici à l'horizontal et dans l'ordre visible dans la nef. 1. Noyale et son père 2. La traversée de la Manche 3. La charité de sainte Noyale 4. La piété de sainte Noyale 5. Nizan la décapite 6. L'errance de sainte Noyale 7. Les trois fontaines 8. La mort à Noyal-Pontivy En cliquant sur les titres, accédez au récit de la légende La croisée du transept A la croisée du transept, on a représentée huit saintes, chacune avec l'attribut ou l'instrument de leur martyre permettant de les identifier : - Sainte Agathe portant ses seins tranchés sur un plateau - Sainte Erementienne retenant ses entrailles au moyen d'une pierre - Sainte Cécile, patronne de la musique, assise à un clavecin - Sainte Marguerite sortant du corps du dragon qui l'engloutit - Sainte Catherine et la roue sur laquelle elle fut suppliciée et de l'épée qui la décapita - Sainte Barbe et la tour dans laquelle son père la cloîtra. - Sainte Appoline et la tenaille avec laquelle on lui arracha les dents Les bras du transept Les quatre «tableaux» des bras du transept présentent des épisodes de la vie du Christ. Il sont surmontés de petits médaillons où sont représentées des figures de saints. Dans le bras nord : - Le Christ au Mont des Oliviers et saint Pierre - La Flagellation du Christ et saint Augustin Dans le bras sud : - xxx et saint Paul - xxx et saint xxx Le choeur Dans le choeur, furent peints l'Ascension surmontée du Christ-Roi et la Pentecôte. Les tableaux du choeur sont surmontés de médaillons : au Nord le Christ-Roi et au sud la Vierge. L'Ascension La Pentecôte

Toutes les photos © Pierre Laurent Constantin